mil numerique en BTS ACSE

mil numérique :Visite des BTSA ACSE d’une exploitation laitière avec le lely Vector

le contexte de la visite

Le mil numérique en BTS ACSE, permet d’utiliser et de voir des nouvelles technologies mises en place. Voila pourquoi, les étudiants étaient en visite ce mardi. Une exploitation laitière située dans le Nord Est de la Vendée, dans le canton des Herbiers, sur la commune des Epesses, au lieu-dit la Baufre. Mr Jean-Claude Soulard, est associé avec son cousin, âgés tous les deux de 54 ans. Une entreprise avec une superficie de 76 hectares, 23ha maïs ensilage irrigués, 12 ha de blé tendre, 5ha de trèfle ou de luzerne selon les années et le reste en prairies.
Au niveau du système d’élevage, ils ont en moyenne 60 vaches laitières en production qui produisent 600 000 litres de lait par an en moyenne, elles sont traites dans une salle de traite 2×7 et logées dans une stabulation libre, en logette sur paille.

Choix du robot d’alimentation :

À l’âge de 50 ans les exploitants ont décidé d’investir pour « aller jusqu’à la retraite sans être usé ». Ils n’ont jamais voulu de robot de traite donc ils se sont tournés vers une autre astreinte journalière, importante: l’alimentation. Ils ont choisi d’investir dans le Lely Vector, pour répondre à la finalité première pour eux, c’est avoir une bonne qualité de vie, avec du temps libre. C’est avec celui-ci, qu’ils y répondent, « le vendredi, il y en a un de nous deux qui débauche et qui rembauche sainement le lundi matin et l’autre qui était de boulot tous le week end n’est pas sur les genoux »
Description de l’outil :
Avec le robot automatique, il y a ce qu’on appelle une cuisine elle sert de stockage pour tous les aliments constituant la ration des différents animaux présents sur l’exploitation. Chaque aliment est déposé à un endroit précis dans celle-ci. Sur la structure de la visite, il y avait 10 emplacements pour l’ensilage de maïs, deux pour le foin et deux pour l’enrubannage. Cette cuisine est remplie deux fois par semaine, le mardi et le vendredi.

Pour remplir le robot distributeur, Il y a une pince peseuse qui va chercher tous les aliments directement dans leur emplacement dans la cuisine, que l’on avait vue précédemment.Pour ce qui est du déplacement du robot, il emprunte toujours le même endroit. Pour le guider, une barrette métallique est fixée sur tous le chemin du robot. Sur l’exploitation, le robot va toutes les deux heures voire la ration des génisses dans l’auge, pour la repousser et voir s’il faut refaire une ration pour celle-ci. Pour les vaches laitières, il passe toutes les heures, même chose que pour les génisses.


Le bol du robot d’alimentation à une capacité maximale de 550 kg de fourrage.

L’investissement :

Sur l’exploitation, cette innovation à été installé il y a 2 ans. Il y a deux systèmes comme le leur en France, car le système initial du robot d’alimentation lely vector est en conçu pour des cheptels d’environ 200 animaux. Ici, le système est fait pour un cheptel de 60 VL. L’investissement pour le robot d’alimentation avec toute son installation (cuisine, robot, barrette métallique, logiciel…) a coûté aux exploitants 135 000 €. De plus, ils ont dû acheter une cubeuse, pour pouvoir prendre le maïs ensilage dans le silo, pour le mettre dans la cuisine, l’investissement a couté 15 000 €.

Pour son entretien, le groupe lely vient faire une révision totale de l’installation, c’est un contrat qui est signer avec les exploitants avant l’achat du produit, mais ils doivent payer 2 000 € par an.